La pulvérisation est une opération cruciale dans le processus agricole à bien des titres. Elle consiste à répandre des produits sous forme liquide ou de poudre sur les cultures. Les objectifs varieront suivant la nature de ce que vous pulvériserez.
Il pourrait s’agir du désherbage, de la fertilisation des feuilles ou encore de la lutte contre des invasions d’insectes. Vu le caractère sensible que ces différentes opérations représentent pour la viabilité de vos cultures, il est important d’effectuer convenablement le choix des produits que vous répandez.
Encore plus important, le choix de pompe pour votre pulvérisateur doit être murement réfléchi. Focus alors sur tout ce que vous devez savoir afin de procéder à un choix objectif.
Dans cet article :
Présentation de la pompe pour pulvérisateur agricole
La pompe facilite la pulvérisation des produits liquides grâce à la pression qu’elle crée. En d’autres termes, elle aspire la bouillie de produits à l’intérieur du réservoir et la refoule vers les buses de pulvérisation.
Il est alors évident que la pression produite doit être suffisamment forte afin d’assurer l’efficacité du pulvérisateur. C’est donc une pièce cruciale pour un fonctionnement optimal de votre appareil.
On recommande à cet effet d’opter pour un modèle qui vous garantira une force de viscosité inférieure à la pression produite. De nombreuses technologies ont été développées dans le sens d’une création de pression beaucoup plus importante. Toutefois, on note une certaine préférence des agriculteurs pour trois d’entre elles.
La pompe électrique
La catégorie la plus plébiscitée, et celle qui nous intéresse d’ailleurs le plus, est la pompe électrique. Elle se distingue de toutes les autres par le moteur électrique qu’elle embarque.
Il pourra donc s’agir en fonction du modèle sur lequel votre choix se portera d’une pompe à piles ou alors équipée d’une batterie. Le voltage le plus utilisé est 12 V, ce qui explique d’ailleurs le fait qu’on parle très souvent de « pompes 12 V » pour désigner les pompes électriques.
La spécificité de cette catégorie de pompe pour pulvérisateur se situe également dans le fait qu’elle fonctionne généralement à l’aide d’une courroie trapézoïdale. Vous en apprendrez beaucoup plus sur ce sujet en cliquant sur ce lien : on remarquera notamment que le système de transmission est très souvent recouvert d’une protection en acier et d’un capot robuste.
La pompe centrifuge
Le second type de pompe à pulvérisateur le plus apprécié par le public est la pompe centrifuge. Le fonctionnement de cette variété de pompe est le résultat de l’action synchronisée de quatre pièces principales qu’elle embarque. Il s’agit du corps, de la turbine, du moteur et de l’arbre qui lui est raccroché. Leur fonctionnement est plutôt simple et c’est d’ailleurs l’un des principaux arguments jouant en leur faveur.
De fait, cette pompe se sert de l’énergie cinétique du moteur pour faire tourner la turbine et, à terme, effectuer la pulvérisation. L’autre avantage notable qui justifie la préférence pour ce modèle est la facilité avec laquelle son débit de refoulement peut être ajusté. On apprécie également le silence parfait qui caractérise son utilisation.
La pompe à piston-membrane
La dernière technologie à laquelle nous nous intéresserons est la pompe à piston-membrane. Comme son nom l’indique, elle est constituée de pistons associés chacun à une membrane faite de caoutchouc.
Ces modèles se caractérisent donc par la présence de deux pistons associés à une membrane qui vont respectivement expulser le liquide hors de la pompe et expulser l’air vers l’échappement. Ces deux actions conjointes vont susciter la création de la pression grâce à laquelle la pulvérisation s’effectuera.
La membrane reste solidement fixée à son extrémité tandis que le piston effectue des mouvements de va-et-vient.
Elle est l’élément principal de ce type de pompe. De fait, dans un premier temps, elle dilate et contracte la chambre, et déclenche à l’occasion le phénomène de pompage. Dans un second temps, c’est cette même membrane qui garantit l’étanchéité à l’intérieur de la chambre de transmission.
Le principal avantage que ces modèles présentent est la grande polyvalence qui les caractérise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont utilisés dans de très nombreuses industries.
Les différents types de pompes électriques
Revenons-en au type de pompe qui nous intéresse le plus : la pompe électrique. Les agriculteurs les apprécient tout particulièrement, car ce sont aussi les modèles les plus abordables du marché.
On peut l’expliquer par le fait que les pompes 12V contiennent beaucoup moins de pièces que les autres et sont d’ailleurs beaucoup moins difficiles à assembler. Dans le même temps, leur petite taille leur fait occuper beaucoup moins de place dans le pulvérisateur.
L’agriculteur peut alors utiliser un appareil beaucoup moins cher, autant à l’achat qu’à l’utilisation. De fait, cette variété de pompes rencontre beaucoup moins de problèmes techniques que les autres.
Encore mieux, la présence d’un moteur électrique coupe tout recours à l’usage de carburant et en fait donc l’option la plus écologique. Pour finir, ces pompes ne font presque pas de bruit et peuvent alors être utilisées sans problème tôt le matin ou tard le soir sans que le voisinage soit dérangé.
Cela dit, des pompes électriques, il en existe pour tous les gouts, à tous les coûts et, surtout, pour toutes les utilisations.
Les pompes électriques à membrane
Ce sont des pompes à déplacement positif se servant de deux membranes dont les mouvements de va-et-vient vont créer une chambre temporaire qui aspire et expulse les fluides à l’intérieur et en dehors de la pompe. L’écoulement du fluide qui les traverse se fait par masses successives définies par le déplacement d’une palette.
La présence de membrane assure donc le déplacement de façon alternative du fluide à pulvériser. Les pompes électriques à membrane sont très appréciées pour la polyvalence qui les caractérise puisqu’elles peuvent répandre des produits visqueux, chimiques ou des solvants. Elles se prêtent alors parfaitement à des utilisations multiples telles que l’arboriculture ou encore la viticulture.
Les pompes électriques à pistons
La pompe à piston se compose d’un certain nombre d’éléments clés. Il s’agit entre autres de la crépine, de la soupape d’aspiration, des pistons, de la tringle, de la superstructure, ou encore du tuyau de refoulement. Pour assurer son bon fonctionnement, cette variété de pompe se sert d’un piston coulissant de façon étanche à l’intérieur d’un cylindre, de sorte à repousser le fluide qui doit être pulvérisé.
Ce même fluide aura été précédemment admis dans le cylindre par l’action d’un clapet, d’une soupape ou encore d’une lumière et à l’aspiration provoquée par le recul du piston. Ce mode de fonctionnement permet à l’appareil de garantir des performances très intéressantes (pression de plusieurs milliers de bars, rendement supérieur à 90 % et débit supérieur à 450 litres par minute).
Notons également que, suivant la disposition des pistons, on parlera de pompes à pistons axiaux ou à pistons radiaux. Dans le cas des pistons axiaux, les pistons seront installés parallèlement à l’axe de transmission. Dans le cas des pistons à axes radiaux, leurs patins glisseront sur une excentrique et seront dans le même temps munis de clapets d’aspiration et de refoulement.
Les pompes électriques à piston-membrane
La pompe électrique à piston-membrane est également équipée de deux soupapes aux fonctions précises. La première est une soupape d’admission tandis que l’autre est une soupape de refoulement. Leurs actions respectives permettent donc de laisser les fluides passer dans un sens et de le bloquer dans l’autre. C’est la raison pour laquelle on les qualifie très souvent de soupapes antiretours.
Cette classe de pompe électrique est très performante, notamment parce qu’elle combine les avantages des modèles à piston et des modèles à membrane. Le choix en ce qui concerne les pompes électriques pour pulvérisateur est donc très fourni. Il vous revient alors de faire le point sur vos besoins et de définir celle qui correspond le plus à votre activité agricole.
