Agriculture

Reconversion dans le secteur agricole : les métiers

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Le secteur agricole séduit de plus en plus les personnes en quête de reconversion professionnelle. Elles aspirent à une nouvelle vie et un retour à la nature.

Seulement voilà, on ne s’improvise pas agriculteur du jour au lendemain. Il est en effet nécessaire de suivre une formation adéquate et de bénéficier d’un maximum d’accompagnement pour se lancer dans cette aventure.

Devenir agriculteur : les formations indispensables

Les perspectives d’emplois ne manquent pas dans le secteur agricole où les métiers conviennent aussi bien aux hommes qu’aux femmes.

Toutefois, le domaine requiert un certain niveau de compétences professionnelles. La profession d’agriculteur reste très technique, d’où la nécessité de suivre une formation agricole diplômante en présentiel, en alternance ou à distance.

À l’issue de la formation, vous obtiendrez ainsi le BPA (Brevet Professionnel Agricole) ou le BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole). Un agriculteur doit notamment s’adapter aux innovations en termes de cultures biologiques et de rendements.

Notez que les diplômes, les certifications et les titres professionnels s’avèrent également indispensables pour effectuer les nombreuses démarches administratives afférentes au métier d’agriculteur, comme la demande d’aide à l’installation. Ces justificatifs de formation sont également requis lors de la demande d’autorisation d’exploiter des terres.

Les qualités indispensables pour travailler dans l’agriculture

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Si vous envisagez une reconversion dans l’agriculture, sachez que l’amour de la nature et des animaux doit primer sur tout le reste.

Et bien évidemment, il ne s’agira plus de travailler derrière un bureau, vous évoluerez bien entendu la plupart du temps en plein air.

Ceci implique de devoir faire face en toutes circonstances aux aléas climatiques comme le vent, la neige, la sécheresse ainsi que les inondations.

Il faut aussi retenir que l’agriculteur est un chef d’entreprise, d’où la nécessité de posséder des connaissances en comptabilité, en gestion administrative et en gestion commerciale. La rentabilité de l’exploitation en dépend. En plus d’être polyvalent, l’exploitant agricole travaille généralement 7 jours sur 7, y compris les jours fériés.

Quel que soit le métier agricole auquel vous aspirez, sachez qu’il existe des structures capables de vous accompagner dans votre projet de reconversion.

Des experts sont là pour s’assurer que vous disposez des connaissances nécessaires pour exercer le métier d’agriculteur. Ils vous conseilleront sur les aides financières qui vous permettront d’acquérir des terres et d’acheter du matériel.

Ces coups de pouce sont toujours les bienvenus, surtout dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Les aides existent bel et bien, il vous suffit de vous appuyer sur des personnes bienveillantes pour vous aider à vous construire un avenir différent, plus sain et plus agréable.

Se reconvertir dans l’agriculture : les métiers les plus plébiscités actuellement

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Le secteur de l’agricole représente un véritable vivier d’emplois. Exit les emplois alimentaires que vous exerciez à contrecœur, il n’est jamais trop tard pour changer de voie et s’épanouir dans le monde rural.

Arboriculteur

Le métier d’arboriculteur consiste à entretenir les arbres fruitiers, forestiers ou d’ornement. Il s’agit d’un secteur très demandeur en matière de main-d’œuvre permanente et saisonnière.

C’est surtout une activité qui requiert une qualification spécifique basée sur la maîtrise des techniques d’entretien des plantations.

En effet, le quotidien d’un arboriculteur consiste à tailler des arbres, les soigner, suivre le développement des fruits, se charger de la récolte, trier et calibrer les fruits. Ses tâches ne s’arrêtent pas là puisque l’arboriculteur doit également entretenir les machines et le matériel agricole.

Chef d’exploitation laitière

C’est un métier qui nécessite de la polyvalence et une bonne condition physique. En tant que chef de l’exploitation laitière, vous serez en charge d’élever des vaches laitières et d’encadrer les techniciens de l’élevage.

À proprement parler, il faudra gérer entièrement l’exploitation, y compris la ferme, les terres, les bâtiments et les équipements. Pour son bien-être, chaque animal doit bénéficier d’un traitement alimentaire adapté (herbe, foin, céréales…). Le nécessaire doit être entrepris en vue d’améliorer la lactation.

Caviste

Ce spécialiste du vin travaille sous la direction d’un œnologue ou d’un maître de chai. Son rôle consiste à préparer et à nettoyer les cuves et les caves. Dans un même temps, il vérifie l’état des pressoirs, des pompes et des joints.

Le caviste est aussi en charge de la réception du raisin, du suivi du processus de macération jusqu’à la mise en bouteille. Il assure également l’accueil des clients en boutique, identifie leurs attentes, les conseille et met en valeur les nouveaux crus, ainsi que les meilleurs produits.

Autrement dit, le caviste doit avoir le sens du relationnel et disposer d’une grande fibre commerciale. C’est un métier qui requiert de la passion et une bonne connaissance des cépages.

Aquaculteur

L’aquaculteur se spécialise dans les productions végétales et animales en milieu aquatique. En d’autres termes, il élève des espèces animales ou végétales en eau douce ou en eau de mer, dans le but de les commercialiser.

Ce professionnel est ainsi amené à gérer les différentes étapes de sa filière. Il sélectionne les espèces, surveille leur santé et la qualité de l’eau.

S’en suivent les processus de tri et de calibrage avant la commercialisation. Ce n’est pas un secret, ce travail requiert de l’endurance et une bonne condition physique. Devenir aquaculteur implique de travailler tous les jours, y compris les week-ends et les jours fériés.

Conchyliculteur

Le conchyliculteur élève tous types de coquillages : les huitres, les moules, les coques ou encore les palourdes.

C’est une activité qui subit les aléas climatiques (détérioration du milieu, pollution) et les crises sanitaires tout au long de l’année. Pour survivre et évoluer, le conchyliculteur doit diversifier sa production, quitte à exploiter de nouvelles ressources.

Son quotidien consiste notamment à surveiller le développement des larves, à décoller et à trier les larves des naissains. Mais ce n’est pas tout puisque ce spécialiste des coquillages lave les huitres, les place dans un bassin de dégorgeage et entretient les parcs.

Tout bon conchyliculteur se charge aussi de l’entretien du matériel et des engins d’exploitation. Ce métier demande de la polyvalence, une bonne capacité physique et un bon sens de l’observation.

Viticulteur

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Le viticulteur travaille toute l’année, mais pas uniquement durant la période des vendanges. Il cultive la vigne, récolte le raisin, fabrique puis commercialise le vin.

Compte tenu de ses activités, le viticulteur doit observer et anticiper les aléas climatiques comme la grêle et les gelées qui peuvent parfois ruiner les récoltes.

Il revêt également la casquette de commercial lorsqu’il s’agit d’accueillir les clients dans son exploitation. Son objectif est de proposer ses meilleurs produits. C’est un métier qui évolue avec le développement des technologies.

Maraîcher

Le métier de maraîcher se révèle tout aussi passionnant et épanouissant. C’est une activité axée sur la culture des légumes et de tous types de plantes (aromatiques, médicinales, comestibles ou ornementales).

Mais son rôle ne s’arrête pas là puisque le maraîcher reste à l’écoute du marché dans le but d’identifier et de satisfaire les besoins des clients. Son travail consiste à préparer les sols, à gérer l’irrigation, à semer les graines et à repiquer les semis.

Il n’oublie pas de fertiliser les sols, d’arroser les plantes et de les protéger en cas de prolifération parasitaire. C’est un travail en extérieur qui nécessite une santé de fer couplée à une bonne endurance physique.

Horticulteur

Si vous aspirez au métier d’horticulteur, notez que cette activité englobe plusieurs spécialisations (pépiniériste, floriculteur, arboriculteur, maraîcher…).

En pratique, un horticulteur est amené à aménager les espaces verts et à veiller au développement des plants jusqu’à la récolte.

Il participe aussi à la commercialisation des variétés de plantes et à la création de jardins. Compte tenu de ses nombreux rôles, un horticulteur se doit d’avoir une excellente capacité physique et une grande force de caractère.

Chef de culture légumière

Ce métier est surtout axé sur la planification et la gestion de la production de légumes. En pratique, le chef de culture légumière programme l’ensemble des activités de production en fonction des objectifs de vente prédéfinis.

Cela implique la répartition du travail, la préparation des plants, les commandes d’engrais naturels et de produits phytosanitaires. Le chef de culture légumière assure la traçabilité des produits.

C’est un métier qui requiert un bon sens de l’observation. Effectivement, le chef de culture aide à la préparation du sol, inspecte régulièrement l’état des cultures et contrôle les coûts de production.

Meunier

Vous connaissez certainement la comptine « Meunier, tu dors, ton moulin va trop vite » ? Outre le côté ludique, le métier de meunier n’a rien de reposant.

C’est une profession ancienne qui perdure malgré la montée en puissance des nouvelles technologies. Il consiste à transformer les céréales en farine, en fonction des besoins des clients et du bétail.

C’est un métier technique qui requiert une vision d’ensemble du process et une bonne connaissance des matières premières. Son objectif est de produire différentes farines, conformément aux formules préétablies.

De plus, le meunier ne cesse de vérifier le rendement et la qualité des produits. Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, vous pouvez débuter dans une minoterie ou dans une semoulerie. De nombreux centres collecteurs et moulins accueillent aussi des apprenants.

Rappelons que les meuniers doivent répondre à une forte demande. Les 400 moulins répartis en France doivent en effet transformer 5 millions de tonnes de blé chaque année.

De ce fait, la demande en main-d’œuvre est très forte puisqu’un diplômé peut se voir proposer 3 voire 4 offres d’emplois dès l’issue de sa formation.